La belle vie
Le jour du soixante-quinzième anniversaire du milliardaire Ted Turner, un portrait de CNN débutait par ces termes émouvants : « Qu’est-ce qui importera le plus dans l’histoire de la vie de Ted Turner lorsque le générique défilera ? Le fait qu’il a mis sur pied la première chaîne de nouvelles en continu ? Qu’il a amassé une fortune qui a déjà été évaluée à 10 milliards de dollars ? Qu’il a été l’homme de l’année du magazine Time ? Qu’on lui a consacré une étoile dans le Walk of Fame d’Hollywood ? Que son livre s’est retrouvé sur la liste des succès de librairie du New York Times ? Peut-être sera‑ce que son équipe de baseball a gagné la Série mondiale. Tout ça vous impressionne ? »
Notre plus grand besoin
Il y a peu de temps, un journaliste très respecté du Moyen-Orient a réfléchi aux nombreux problèmes compliqués et aux événements injustes qui ont suscité la méfiance entre les factions politiques de la région. Ce qui m’a le plus surpris, c’est de voir à quel point la rhétorique incendiaire et la violence guerrière augmentent chaque fois que le problème est explicitement de nature religieuse. « Nous pouvons gérer des divisions culturelles, mais chaque fois que Dieu entre en scène, il n’y a plus aucun moyen de maîtriser le conflit », a déclaré le journaliste. En conséquence, les dirigeants mettent beaucoup d’énergie à éviter toute allusion à Dieu dans les disputes politiques.
Entièrement dévoué
Quand je donne des cours de préparation au mariage à de jeunes couples, je leur pose toujours ces questions : « Pourquoi vous aimez-vous ? Pourquoi voulez-vous passer le reste de vos jours avec cette personne ? » Ce que je veux vraiment observer c’est un éclair de passion, un tremblement de désir. Je ne veux pas simplement entendre des jugements rationnels (« Nous nous complétons », « Nos familles approuvent notre union », « Je crois que nous avons les éléments essentiels pour réussir notre vie de famille. ») Ces remarques sont bonnes, mais je veux aussi voir à quel point leur âme a soif l’une de l’autre, à quel point ils sont réellement eux-mêmes en présence l’un de l’autre. Je veux entendre quelque chose qui m’indique que tout leur être s’est engagé dans cette relation transformatrice qui culminera dans le mariage.
Des amis dangereux
L’un de nos fils, d’âge primaire, a été victime d’intimidation dans son autobus scolaire. Il y a deux semaines, après être rentré de l’école, il est arrivé tout triste dans la cuisine et a affirmé : « Je ne veux plus prendre l’autobus. » Il a été difficile pour lui d’apprendre à se protéger tout en restant ouvert au pardon et à la possibilité de proposer son amitié à ceux qui le harcèlent.
Le chemin tortueux
J’envisage de faire une visite à pied de l’Écosse avec ma famille. Je suis impatient de parcourir ses chemins sinueux et ses routes secondaires, de découvrir des parties de la Haute-Écosse que nous ne pourrions voir si nous nous contentions d’une visite en autobus. Notre expérience est parfois plus enrichissante lorsque nous empruntons le chemin tortueux.
Spacieux
En 2003, les membres de la famille Crafton – le père, la mère, deux filles et un fils – ont vendu leur maison et leurs biens et ont entamé, à bord d’un voilier, un voyage de 48 000 km sur une période de 83 mois. Les membres de la famille affirment que l’expérience, difficilement réalisable ou même possible pour la plupart d’entre nous, les a rapprochés et a rendu leur vie plus ouverte et spacieuse. Avant de mettre les voiles, les parents Tom et Kathleen ont compris que leurs carrières florissantes et leurs deux maisons, symboles matériels de leur succès, ne leur offraient pas la vie qu’ils désiraient. Ils se sont donc dirigés vers la mer libre.
Attendre
Dans le livre Le Cheval et son écuyer (de la série Le Monde de Narnia) de C. S. Lewis, Shasta quitte son village et entreprend un long voyage afin d’éviter d’être vendu comme esclave. En route, il se rend compte que quelque chose le suit :
Vers les petits
Il y a peu de temps, après que j’ai eu une discussion houleuse avec mon fils aîné, ma femme m’a pris à l’écart et m’a dit : « Je crois que tu as été un peu dur envers lui. Tu t’es emporté et tu as traité la situation avec rudesse. » Ce n’est pas que mon fils n’avait pas besoin d’être corrigé (il en avait besoin), mais j’ai manqué de lui exprimer la douceur qui lui était nécessaire dans cette situation.
Transcender la souffrance
Le film Des hommes et des dieux sorti en 2010 raconte l’histoire inspirante et tragique de neuf moines trappistes vivant dans le petit monastère de Tibhirine en Algérie. Les différentes communautés religieuses coexistaient en paix dans cette région depuis des années, mais certains radicaux ont toutefois tiré avantage du climat politique qui se détériorait pour acquérir du pouvoir. Les frères ont parlé de fuir l’Algérie, mais ont fini par conclure que ce n’était pas la volonté de Dieu qu’ils abandonnent leur village. Puis, un peu après minuit le 27 mars 1996, des militants ont pris d’assaut le monastère et se sont emparés de sept des frères, qui ont tous fini par perdre la vie.
La puissance de la bonté
Un certain samedi, ma famille et moi sommes allés au marché du centre-ville à vélo. Chaque week-end, le marché prend d’assaut un stationnement, et des vendeurs de produits variés y montent leur stand. L’endroit déborde de produits biologiques, de produits de boulangerie et de toutes sortes de créations artisanales.